Conjugués à l’appui notable apporté par les mesures d’assouplissement prises plus tôt en 2019, les effets décalés de cette orientation devraient permettre à l’activité mondiale de se redresser au début de l’année 2020. Dans tous les pays, il est absolument impératif — d’autant plus que l’agitation s’amplifie — de rendre la société plus inclusive, de veiller à ce que les dispositifs de protection sociale protègent réellement les personnes vulnérables et de faire en sorte que les structures de gouvernance renforcent la cohésion sociale. Le solde des facteurs influant sur les perspectives mondiales reste négatif, mais à un degré moindre que dans les PEM d’octobre. La croissance mondiale devrait passer, selon les estimations, de 2,9 % en 2019 à 3,3 % en 2020, puis à 3,4 % en 2021, ce qui représente une révision à la baisse de 0,1 point de pourcentage pour 2019 et 2020 et de 0,2 point de pourcentage pour 2021 par rapport aux prévisions des Perspectives de l’économie mondiale (PEM) d’octobre.
Impact less severe in other economies but still hit … L’intensification des troubles sociaux dans plusieurs pays a posé de nouveaux problèmes, tout comme les catastrophes liées aux conditions météorologiques : ouragans dans les Caraïbes, sécheresse et feux de brousse en Australie, inondations en Afrique de l’Est et sécheresse en Afrique australe.Malgré ces vents contraires, certaines signes apparus vers la fin de l’année laissent penser que la croissance mondiale est peut-être en train de se stabiliser. En revanche, un renforcement de la coopération multilatérale et l’adoption, au niveau national, de mesures qui soutiennent la croissance en temps voulu pourraient favoriser une reprise durable dans l’intérêt de tous. La politique monétaire est restée favorable. Co-operation and Development Elle s’est encore ralentie dans la plupart des pays émergents sur fond d’activité plus morose. La fluctuation la plus notable entre les principales devises a été l’appréciation de la livre sterling (4 % depuis septembre), qui s’explique par une réduction perceptible des risques liés à un Brexit sans accord. Severe, short-lived downturn in China, where GDP growth falls below 5% in 2020 after 6.1% in 2019, but recovering to 6.5% in 2021. Par exemple, la Réserve fédérale américaine a réduit son taux directeur de 25 points de base ; la Banque centrale européenne a relancé les achats nets d’actifs à un rythme de 20 milliards d’euros par mois ; la Banque populaire de Chine a réduit le taux de son mécanisme de prêt à moyen terme de 5 points de base ; en Turquie, la banque centrale a réduit son taux directeur de 450 points de base ; tandis que les banques centrales de Russie et du Brésil ont réduit leurs taux d’intérêt de, respectivement, 75 et 100 points de base.Cela n’a pas fait évoluer les conditions financières américaines en termes nets. Le conflit commercial qui oppose la Chine aux États-Unis depuis deux ans a notamment pesé sur sa croissance. In Japan, Korea, Australia and Indonesia, growth also hit hard then gradual recovery. En termes nets, les marchés boursiers mondiaux ont enregistré une hausse d’environ 8 % au cours des trois derniers mois et les rendements à long terme dans la zone euro, au Japon et aux États-Unis, qui étaient très bas, ont augmenté de 15 à 30 points de base.Au cours des trois derniers mois, les marchés ont de nouveau été influencés par deux facteurs principaux : la politique monétaire et la manière dont les investisseurs perçoivent les tensions commerciales. Les fluctuations des monnaies entre septembre et début janvier ont illustré l’accroissement général de l’appétit pour le risque et la réduction des tensions commerciales : le dollar américain et le yen japonais se sont affaiblis d’environ 2 %, tandis que le renminbi chinois a gagné environ 1,5 %.